mercredi 28 mars 2012

Quicktest Cinéma!





- Hugo Cabret (2011) de Martin Scorsese, avec Ben Kingsley et Asa Butterfield:
Des décors merveilleux, une réalisation de main de Scorsese, on est totalement happé dans cette ambiance de conte de Noël, et nos yeux s'écarquillent devant ce vieux Paris numérique certes, mais qui ne manque pas de charme. A la fois un très joli film familial et un bel hommage à Méliès et aux inventeurs du cinéma.


14/20


- Les Aventures de Tintin: le Secret de la Licorne (2011) de Steven Spielberg:
Je suis en général sceptique sur l'animation à tendance réaliste mais il faut avouer que ce Tintin est carrément bluffant. Une sacrée performance technique mais c'est un peu tout malheureusement. L'ensemble est un peu lisse et l'histoire ne nous embarque que trop rarement. A voir quand même.


11/20


- This Must Be The Place (2011) de Paolo Sorrentino, avec Sean Penn et Frances McDormand:
Bien filmé, bien interprété, mais un peu calibré. On oscille entre le film à oscar, avec Sean Penn en (très bon) faire-valoir, et le film indépendant à la Sundance. Et vu que la forme est là, on en oublierait presque que l'histoire est bourrée de non-sens, et sans véritable intérêt.


09/20


- Carnage (2011) de Roman Polanski, avec Jodie Foster et Kate Winslet:
L'adaptation cinématographique de la pièce de Yasmina Reza était un risque au départ. Et Polanski n'a pas su relever le défi. Tout tombe complètement à plat, l'ennui et même l'agacement finissent par prendre le dessus, même avec des acteurs de cette trempe.


07/20



dimanche 25 mars 2012

Live Report: Club Folamour: New Build, Mozart Parties, Bon Voyage, Flèche d'Or, Paris, 24-03-2012





Les concerts le samedi soir, c'est ce qu'il y a de plus pratique. Mais pas pour moi. Ma fermeture du samedi m'assure à coup sûr de louper le début des hostilités (voir mon live report sur Friendly Fires par exemple). Heureusement qu'il y a des salles comme la Flèche d'Or qui ne commencent vraiment pas à l'heure! Mais du coup, c'est pour rentrer que cela pose problème. Car New Build annoncé à 23h, c'est quand même assez tard. Bref, assez parlé d'horaires, parlons de la programmation de ce Club Folamour, avec donc la première date française de New Build, side-project de Felix et Al de Hot Chip. N'ayant jamais vu Hot Chip, ce concert semblait un apéritif idéal avant de voir le quintet à la Cité de la Musique début juillet. Je n'ai que peu eu le temps d'écouter l'album mais c'est pas grave. Le live est parfois le meilleur moyen de découvrir.


Deux autres groupes étaient à l'affiche de cette soirée. C'est le trio Bon Voyage qui a ouvert les hostilités. Son disco ne m'a pas vraiment convaincu. Même s'ils ont la bonne idée de tout jouer live, ce qui leur confère une bonne énergie, les trois compères ne sortent pas de leur style et finissent par se répéter. Pas mauvais dans l'absolu, mais l'intérêt s'envole au bout de 2 ou 3 titres.


Les anglais de Mozart Parties enchaînent avec leur pop typiquement british. Assez posée sur disque, au vu du peu que j'ai entendu, leur musique n'a pas décollé durant les 40 ou 45 minutes qui leur étaient imparties. La faute peut-être à des problèmes de son récurrents. Ou pas. J'ai un peu eu l'impression de revenir 15 ans en arrière, quand abondaient des groupes de pop belges ou français de qualité variable. Et là, on ne sentait pas le haut du panier. Un air de déjà vu, un côté fragile qui se transforme en maladresse... Personnellement, je passe.


Oui, bonne idée, passons à New Build. La puissance, le son et la mise en place sont tout autres, mais ce qui frappe d'entrée, c'est la différence entre le disque et le live. Batterie, percus, éléments électroniques bien sûr, et l'ami Al au chant et à la guitare. Notons que Felix n'est pas là ce soir, il est à l'hôpital, et on lui souhaite un bon rétablissement. Cela n'empêchera pas les six musiciens d'envoyer sévère. Leur premier album prend une dimension plus ou moins incroyable selon les morceaux. L'apothéose du concert étant sûrement "Do You Not Feel Loved?". Personnellement, je ne me suis pas encore remis de ce morceau. Juste exceptionnel! Et vu que le reste était de toute bonté, je suis plus que ravi d'avoir pu être là, malgré la fatigue du samedi soir, pour participer à la première date parisienne de New Build. Un très bon concert!


La soirée s'est poursuivi avec le rouquin de Hot Chip aux platines, en DJ Set. J'aurai vraiment aimé rester et bouger un peu mon corps, mais je vous renvoie au début du post, la banlieue, se rentrer, il est minuit et quart, etc... Merci à New Build en tout cas pour cette super soirée, et pour ce morceau d'anthologie! Et rendez vous en juillet pour enfin voir Hot Chip. J'attends ça depuis moultes. Et j'ai encore plus hâte depuis hier soir!







mercredi 21 mars 2012

Tim Burton - Cinémathèque Française (Paris)





Enfin! Quelques mois déjà que certains d'entre nous attendent cette exposition, il est enfin temps d'en profiter. Du 7 mars au 5 août, le cinéaste américain Tim Burton est à la Cinémathèque. Regroupant des dessins, des scultures, et des éléments de décors de ses différents longs-métrages, cette exposition est censée être celle présentée au Moma à New York en 2009 et 2010. Censée, car l'espace de la Cinémathèque n'est pas comparable à celui du musée new-yorkais. Alors que vaut vraiment cet hommage parisien au réalisateur?


Timothy William Burton est né le 25 août 1958 à Burbank, Californie, dans un de ses quartiers que les fans de "Edward aux Mains d'Argent" n'auront aucun mal à visualiser. Il se passionne très vite pour le cinéma et le dessin. Comme beaucoup d'autodidactes, il se crée rapidement un univers propre, fait de monstres, de personnages étranges, dans des décors entre le gothique et la fable. Après quelques courts-métrages et des petites collaborations avec Disney, Burton réalisera une quinzaine de films, connus de tous. Deux de plus verront le jour cette année, "Frankenweenie" et "Dark Shadows". 2012 risque donc d'être l'année du retour en grâce pour un réalisateur qui a pu décevoir un peu avec ses dernières sorties.




L'exposition nous accueille de la plus belle des manières, avec deux salles plutôt étonnantes. Dans un cadre assez sombre, totalement approprié, la première nous propose une série de polaroïds, mis en valeur par un éclairage discret. Plus que de simples photos, ce sont des sortes de montages qui nous renvoient dans l'univers du réalisateur. La seconde nous plonge dans le noir et présente un environnement éclairé aux UV, où l'on pourra notamment voir le manège de Beetlejuice (ci-dessus). Ambiance garantie! La suite donne la part belle au dessinateur. Burton dessine depuis toujours, et des centaines de ses croquis ou peintures sont présents. Classés par thèmes, on retrouve les sujets qui lui sont chers: les femmes, les enfants, les monstres, les couples, et d'autres encore. Tout est magnifique, son coup de crayon fait mouche presque à chaque fois!
L'ensemble est agrémenté de magnifiques sculptures. Des petites mignonnes représentant des personnages, ou des plus grandes,  notamment les monstres en fer dans la grande salle.




S'en suit une partie chronologique reprenant la carrière du cinéaste. De ses débuts pour Disney aux dernières sorties prévues, on parcourt sa filmographie à coups de dessins, toujours, mais aussi d'items sortis de ses métrages. Du masque de Batman au somptueux costume d'Edward, en passant par l'épouvantail de "Sleepy Hollow", on découvre ou l'on se remémore, selon ce que l'on connaît du parcours du monsieur. Les pièces sont vraiment belles et l'on se rend compte à quel point notre "jeunesse" a été marquée par son travail. On se plaint parfois des quelques relatifs échecs essuyés avec "Alice au Pays des Merveilles" ou "La Planète des Singes", mais en contrepartie, combien de films cultes? Impressionnant...




Passons aux points noirs maintenant. Car si le contenu est plus qu'à la hauteur, c'est quand même la frustration qui prend le dessus quand on sort de cette exposition. J'avais pris le parti de la visiter dans les premiers jours pour éviter le monde. Loupé ! L'enceinte de la Cinémathèque est à mon avis un peu petite. Comme je le disais au début, des oeuvres manquent par rapport à celles présentées à New York. Les dessins sont trop regroupés et les gens n'avancent pas très vite, histoire de profiter de tout. Les écrans (mal) répartis ici et là provoquent des attroupements qui bloquent considérablement certains espaces. Du coup, il est difficile de tout voir sans survoler certaines choses. Et du coup, on en ressort au bout d'une heure... Un peu court et un peu frustrant pour une expo que l'on attend depuis des mois. Je ne peux donc que vous conseiller d'y aller en semaine et dans les heures creuses pour profiter pleinement de tout, mais ce n'est pas forcément évident.




Bien sûr, la frustration est liée à la qualité du contenu. Que de belles choses, que de jolis souvenirs dans cette exposition, et un bel univers dans lequel on aimerait rester des heures. L'exposition Tim Burton est bel et bien à la hauteur de l'attente que l'on pouvait en avoir. C'est malheureusement le cadre qui déçoit, ce n'est que mon avis, mais l'enceinte de la Cinémathèque n'est pas assez grande pour que l'on puisse profiter pleinement de tout. Ne loupez donc pas ce bel hommage au cinéaste. Mais profitez en si possible en heures creuses!


Un dernier mot sur la permanence de la Cinémathèque. Elle intéressera les férus du cinéma des débuts, des précurseurs et des premiers appareils utilisés et conçus. Intéressant mais très ciblé, et un peu court. Pas indispensable pour les autres.



vendredi 16 mars 2012

LCD Soundsystem - This Is Happening (2010)




LCD Soundsystem est l'archétype même du groupe considéré comme génial. Médiatisé, respecté dans les milieux branchés, il est difficile de passer à côté. Sauf que jusqu'à présent, James Murphy et sa bande avaient livré de bons albums. Bons, pas exceptionnels. Et c'est déjà bien me direz-vous. L'album précédent, "Sounds of Silver", bien qu'inégal, était tout à fait recommandable. Voyons comment se situe "This Is Happening", leur troisième album, par rapport aux précédents. Troisième et dernier, vu que le projet s'est arrêté en 2011.


L'album commence en tout cas de la meilleure des manières. "Dance Yrself Clean" a déjà été utilisé par les Muppets et l'excellente vidéo tourne depuis longtemps sur le net. Et la chanson est géniale, parfaite pour bien commencer cet album. Elle est suivie du très bon single "Drunk Girls", plus rock et très new-yorkais dans l'esprit. Idem pour "All I Want", répétitif mais envoûtant. En ce qui concerne la facette electro du combo, "I Can Change"montre les capacités de songwriter de Murphy, alors que "Pow Pow" nous emmène en club. Enfin, des titres comme "You Wanted A Hit" ou "Home" joue davantage sur les ambiances, tout en restant électroniques. "This Is Happening" enchaîne les mélodies accrocheuses, les rythmes entraînants, et les bonnes idées en général. En terme de qualité, ce troisième album s'impose donc peut-être comme le meilleur du groupe.


Le défaut de LCD Soundsystem pourra être sa redondance. Non pas à l'intérieur d'un album (quoique les chansons peuvent parfois être un peu longues), car le fait de ne pas choisir entre rock et electro permet de garder intact le niveau de variété pendant une petite heure. Ce sont plutôt les formules utilisées que l'on pourrait critiquer. "One Touch" par exemple, utilise un peu le même format que "Get Innocuous!", premier titre de "Sounds of Silver". De la même façon, les couleurs sont un peu toujours les mêmes par rapport au passé. La palette de LCD ne pourra jamais être comparée à celle d'un Hot Chip par exemple. Le genre n'est pas tout à fait le même, je vous l'accorde, mais la comparaison me semble quand même intéressante. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que cette chronique a pour thème l'album et non le groupe. Et en tant qu'album, on ne retrouve ici que le meilleur des New-Yorkais. Et c'est bien là l'essentiel.


Si le passé nous permettait donc de questionner le génie de James Murphy, malgré certaines qualités évidentes, ce "This Is Happening" nourrit cette hypothèse de façon un peu plus évidente. Un très bon album, du début à la fin, avec quelques morceaux incontournables à l'intérieur. Dommage que ce soit le dernier. On suivra avec attention les futurs projets du musicien et de son label en tout cas.


15/20





dimanche 11 mars 2012

Quicktest Cinéma!




- Attack The Block (2011) de Joe Cornish, avec Luke Treadaway et Jodie Whittaker:
Vous cherchez à retrouver le plaisir des films des années 80-90? "Super 8" vous a un peu déçu? C'est peut-être "Attack The Block" qui vous rendra le sourire. Très bien réalisé, ce popcorn movie s'appuie sur quelques idées bien trouvées, notamment des bestioles critteresques. Et la BO est d'enfer!


13/20


- Le Chat Potté (2011) de Chris Miller:
Une histoire sans personnalité, sans grande passion, un peu quelconque, compensée tout de même par une excellente technique et quelques mignonneries. On ne passe pas un mauvais moment mais il manque quand même clairement quelque chose...


10/20


- London Boulevard (2011) de William Monahan, avec Colin Farrell et Keira Knightley:
Quelque part entre un film de gangsters anglais et "Coup de Foudre à Notting Hill", "London Boulevard manque un peu de volume et de piquant mais s'en sort honorablement grâce à un Colin Farrell impeccable, et quelques bons seconds rôles.


12/20


- Manolete (2010) de Menno Meyjes, avec Adrien Brody et Penelope Cruz:
N'étant vraiment pas fan de tauromachie, j'appréhendais un peu le visionnage de ce film. Heureusement, l'histoire s'axe beaucoup plus sur le beau et tragique destin de Manolete, et sur sa relation amoureuse avec Lupe Sino. A noter la troublante ressemblance entre l'acteur et le torero. Bien réalisé et très touchant.


13/20

vendredi 9 mars 2012

Quicktest musique!





- The Horrors - Skying (2011):
Pour leur troisième album, les anglais prennent un virage qui pourra s'avérer déroutant pour les fans de la première heure. Exit le garage rock des débuts, place à une sorte de pop feutrée et reverbérée rappelant les années 80, et notamment Joy Division. En moins sombre et plus céleste, comme son titre l'indique. Peu importe leurs antécédents plus rock en tout cas, cet album mérite le détour.


13/20



- Caribou - Swim (2010):
Troisième album également pour le canadien, son electro pop regorge de bons sons et de bonnes idées mais ne parvient jamais à se hisser au niveau des plus grands. La faute peut-être à une production un peu juste et à un excès de reverb sur la voix. Malgré cela, "Swim" est tout de même un disque appréciable, ne nous y trompons pas. 


12/20





dimanche 4 mars 2012

Et numéro 1!



Autant les deuxième, troisième et quatrième places se sont jouées à peu de choses, autant le titre de meilleur film 2011 était joué dès le mois de janvier. J'en ai fait une longue chronique aussi, donc je ne reviendrai pas dessus, mais "Black Swan" est un monument du cinéma moderne, et peut-être l'un des meilleurs films de ces 10 dernières années. Grâce à son réalisateur et son actrice principale, on s'incline devant la profondeur de cette oeuvre et devant sa classe. J'espère que 2012 nous offrira ne serait-ce qu'un film de cette qualité!

Numéro 2!



Oui, je sais ce que vous allez me dire. Un film d'horreur en deuxième position? Bah oui. On a l'habitude de voir des films d'horreur qui ne dépassent pas le cadre de leur genre, et rarement, certains sortent de leur carcan. "Insidious" est terrifiant, c'est vrai, et remplit son cahier des charges horrifique de très belle manière. Mais il ne fait pas que ça, il crée une ambiance, n'a pas à rougir ni de ses dialogues, ni de ses personnages. Et la réalisation de James Wan est de très grande classe. Un grand film d'horreur, mais aussi un grand film!


Numéro 3!



Le problème pour "Drive", c'est que niveau intensité, le numéro 3 se pose là! Kim Jee-Woon nous avait déjà botté les fesses avec "Deux Soeurs" et le surcoté "Le Bon, La Brute et Le Cinglé", et dans un style encore différent, il impressionne avec "J'ai Rencontré le Diable". Un peu long, mais tellement burné que l'on se demande à chaque instant jusqu'où tout ça va aller. Et porté par deux énormes acteurs, le film coréen se hisse sur le podium de 2011!





Numéro 4!



En quatrième position, c'était serré, mais je me résous à mettre "Drive" de Nicolas Winding Refn. Intense, ambiancé, bien joué, on est vraiment en présence d'un excellent film. Malgré quelques courtes scènes vraiment violentes, je ne peux que le conseiller à tout le monde, histoire de se prendre une bonne petite claque!





Numéro 5!



C'est parti, c'est la dernière ligne droite! Les 5 meilleurs films de 2011! En numéro 5, "127 Heures" de Danny Boyle. Vous trouverez la chronique complète sur ce même blog, je ne m'étendrai pas. Quelques coups de chapeau à A.R. Rahman pour la BO, à Danny Boyle bien sûr pour sa formidable réalisation, et surtout à James Franco, génial dans ce rôle tiré d'une histoire vraie!

Les presque meilleurs films 2011!



Vous vous souvenez du principe, je vais finir par le Top 5 des meilleurs métrages de l'année dernière. Mais il y a plus à retenir que ces 5 films. "The Green Hornet" de Gondry pour rigoler devant des super-héros, des frères Cohen enfin retrouvés avec "True Grit", du revival années 90 avec "Super 8" et surtout "Attack the Block", "Source Code" et son très bon scénario, le préquel-remake de "The Thing", "Never Let Me Go", déjà primé aujourd'hui. Et à la porte du Top 5, je vous suggèrerai "Contagion" de Steven Soderbergh et "Le Stratège" avec Brad Pitt.





Meilleure actrice 2011!



Y'avait-il vraiment le moindre suspense pour cette rubrique? Je l'avais déjà plus ou moins annoncé l'année dernière, et c'est sans surprise que Natalie Portman conserve son titre de meilleure actrice, pour "Black Swan" bien sûr. Je ne pense pas qu'il faille rajouter quoi que ce soit, tant tout est clair au visionnage de ce chef d'oeuvre. Natalie Portman est immense. Et son rôle l'est tout autant.



Meilleur acteur 2011!



Alors là, je crois que les statistiques de mon blog vont exploser, le nombre de clics sur la photo va atteindre un nombre record. Car le Davscar du meilleur acteur revient sans problème à Ryan Gosling, pour sa performance dans "Drive"! Une année pleine pour l'acteur que l'on a également vu dans "Blue Valentine", "Crazy Stupid Love", et les "Marches du Pouvoir". Amplement mérité non?





Meilleur espoir féminin!



Comme je le disais précédemment, c'est elle qui m'a donné l'idée de cette nouvelle distinction, donc pas de faux suspense ici. Pour ses rôles dans "Drive" et surtout dans "Never Let Me Go", le meilleur espoir féminin est Carey Mulligan. Sa fraîcheur illumine l'écran, chaque plan semble différent quand elle y apparaît. Une grâce rare qui nous éblouira encore dans les prochaines années!


Meilleur espoir masculin!



Encore une nouveauté par rapport à l'année dernière, une distinction pour les acteurs et actrices découverts ces derniers mois, et qui feront le bonheur des cinéphiles dans les prochaines années. Du moins, c'est tout ce qu'on leur souhaite! Inspiré par la révélation féminine de 2011, ce prix a été plus embêtant à remettre à ces messieurs. J'ai pensé à Omar Sy, qui finalement fait du Omar Sy. Michael Fassbender, qui jouit d'une très bonne réputation avec ses rôles dans "Shame", A Dangerous Method" et "X-Men, Le Commencement", aurait pu rafler la mise, malheureusement pour lui, parmi les trois, je n'ai vu que le préquel "X-Men". Dans lequel il était très bon. J'ai aussi pensé à Sacha Baron Cohen, excellent dans "Hugo Cabret", qui nous prouve son talent à chaque film ... qui n'est pas de lui! Du coup, même si c'est un acteur un peu connu en Asie, je remet ce prix à Lee Byung-Hun, pour son intense interprétation dans "J'ai Rencontré le Diable"!


Meilleure réalisation!



La première idée qui m'ait venue, c'est Scorcese pour "Hugo Cabret". Un monde merveilleux, sublimé par la réal de l'ami Martin. J'avais pensé à Kim Jee-Won aussi, pour "J'ai Rencontré le Diable". Mais soyons honnêtes, le director qui transcende son sujet ne pouvait être que Darren Aronofsky pour "Black Swan"! Une telle profondeur dans un film n'arrive pas 36 fois par an, et le réalisateur signe du coup son meilleur film!


Meilleur scénario!



Je ne sais pas pourquoi j'ai hésité pour celui-là. Maintenant que j'ai choisi, ça me parait si évident! Bien sûr, il y a "Black Swan", mais est-ce le scénario ou la réalisation qui transcende le sujet? Plutôt la réalisation à mon avis. Puis j'ai pensé à "Source Code", avec une bonne histoire SF. Mais je préfère donner le prix du meilleur scénario à "Never Let Me Go", dont je ne dirai pas un mot. A vous de découvrir l'énorme intrigue de ce superbe film!




Meilleur film d'animation!



Le prix le plus attendu par Anito, Mathieu, Stella et nos autres chères petites têtes blondes! Quoique pas que! Parce nombreux sont les adultes à apprécier les dessins animés, qui s'adressent au plus large public possible. Cette année encore, la part belle a été faite aux suites ou aux spin-offs. Un peu d'imagination les studios s'il vous plait! Dans les nouveaux visages, "Rango" se démarque, "Rio" nous dépayse, et "Tintin" nous bluffe techniquement. Pour ceux que l'on connait déjà, "Le Chat Potté" est sympa mais un peu plat et "Cars 2" marque un relatif premier échec pour Pixar.


Je remettrai le précieux sésame à "Kung-Fu Panda 2", qui a le mérite de surpasser le premier épisode, qui était déjà plutôt sympa!


Meilleur film français!



Une bonne année pour le cinéma français! On l'a bien vu avec l'engouement mondial autour de "The Artist", mais il ne faut pas oublier "Polisse", "Intouchables" ou la bonne surprise, "Le Moine". Et même s'il ne faut pas non plus s'emballer (à quand un film français dans mon Top 5?), on peut se réjouir de ce bel élan 2011. En espérant que 2012 suive le même chemin!


Meilleur film français 2011? "Intouchables"! Une bonne tranche de rire!


Meilleure musique!



Ah la meilleure musique! Ma récompense préférée! Et cette année était plutôt une bonne année au niveau des bandes originales! "Black Swan" et son Tchaïkowsky, "127 Heures" et la bonne sélection de A.R. Rahman, et bien sûr "The Artist"! Le film étant muet, il fallait que le score assure, et ce fût le cas!


Mais malgré ça, deux films étaient au-dessus du lot. "Drive" nous a bien mis dans l'ambiance Los Angeles - Années 80, et la BO a vraiment la classe. C'est toutefois celle de "Pina" que j'ai décidé de primer, car dans la plupart des scènes, la musique et les images ne finissent par ne faire plus qu'un!


Davscar technique!



Une nouvelle récompense cette année, le prix technique. En ces temps où les effets spéciaux ont presque pris le dessus sur les vrais décors, il est normal de récompenser ceux qui utilisent cette technologie à bon escient. La technique doit servir le film et pas être un argument marketing, ou l'unique qualité du film, comme pour "Real Steel" justement.


Deux films sortent du lot. Il faut avouer que le "Tintin" de Spielberg est très impressionnant techniquement mais ces effets spéciaux déshumanisent un peu le récit justement. Contrairement à "Hugo Cabret", qui nous embarque dans ce vieux Paris en grande partie reconstitué. On a vraiment l'impression d'y être! Je décerne donc à "Hugo Cabret" le Davscar technique!


Pire film de 2011!



Le choix n'a pas été aussi évident que l'année dernière. Un peu d'hésitation cette année. Il y a eu "Tron Legacy" quand même. Un dur moment. Et puis surtout, il y a eu... "Sucker Punch"... Que dire de "Sucker Punch"... Bah je ne sais toujours pas. Et c'est ce point d'interrogation géant qui sauve le dernier film de Zack Snyder. Le pire film de 2011 est attribué à "Real Steel" de Shawn Levy!




Je note que tous ces films ont été vu en compagnie de Bertrand... ;)

Davscars 2012!!!




C'est aujourd'hui! Vous allez tout savoir sur mon cinéma de 2011. Comme d'habitude, je n'ai pas vu la moitié des films sortis, mais j'en ai vu pas mal cette année. Plus que l'année dernière. Oui, j'ai bien travaillé!! Bien sûr, et comme d'habitude aussi, ce ne sont que mes goûts personnels, vous avez le droit de ne pas être d'accord. N'hésitez pas à commenter en tout cas!


Bonne journée à tous, sur mon blog! Enfin, entre autre. Vous avez d'autres choses à faire quand même non? :)