jeudi 30 octobre 2014

Top 5 films d'horreur pour Halloween!





J'ai envie de le faire chaque année, cette fois-ci, j'y pense! Voici quelques idées de films d'horreur à voir en ce lugubre 31 octobre. Personnellement, je suis tombé dedans quand j'étais bien jeune, et c'est un genre cinématographique qui a encore bien du charme à mes yeux. Bien sûr, au fil des ans, on pourrait croire que plus rien ne va nous fait peur. C'est sans compter certains trublions, James Wan en tête, passés maîtres dans l'art d'explorer toutes nos angoisses. J'ai cependant essayé de faire une sélection variée, en essayant de ne pas trop tomber dans l'éloge élitiste de la pure frayeur. L'horreur est un genre suffisamment vaste pour satisfaire le plus grand nombre. Voici donc ma sélection des films de 2013. Bouh!


5: World War Z, de Marc Foster (2013):
Commençons doucement, avec un film d'horreur à voir en famille. Pas de grande peur à l'horizon, tout est bien édulcoré, les zombies sont méchants mais Brad est là pour vous protéger. Optez pour la version director's cut quand même, avec quelques minutes de zombies en plus, histoire de paraître un minimum crédible. Les puristes détesteront sûrement mais le savoir-faire hollywoodien assurera le service après vente du divertissement. Un popcorn movie horrifique, si vous voulez.




4: Pandémie (Gamgi), de Kim Sung-Soo (2013):
Un Top 5 film d'horreur sans film asiatique n'est pas un Top 5 film d'horreur. Pourtant, ici, rien à voir avec "Deux Soeurs", "Ring", ou toute autre histoire de fantôme à vous faire manger votre télécommande. J'ai choisi "Pandémie" pour faire écho à l'actualité, il montre énormément de choses sur les conséquences que pourraient avoir une contagion massive sur la société actuelle, en s'appuyant sur les relations entre personnages. Kim Sung-Soo sait nous toucher et du coup, quand les scènes difficiles arrivent, elles semblent avoir encore plus d'impact. Car après tout, l'horreur est humaine...




3: Insidious, Chapitre 2, de James Wan (2013):
Pour moi, le premier "Insidious" est un classique de l'horreur moderne, ni plus ni moins. Terrifiant, intelligent, à la fois référencé et irrévérencieux, sa suite ne pouvait pas lui tenir la dragée haute. James Wan arrive tout de même à lui donner de la qualité, en évitant une certaine redite dans la deuxième partie du film, en accentuant les pistes horrifiques contradictoires. On perd en cohérence mais on gagne en folie. Niveau frousse, on monte d'un cran, c'est évident...




2: Mama, d'Andres Muschietti (2013): 
Pareillement, la présence d'un film espagnol est obligatoire dans ce Top. L'originalité de ce métrage, c'est la part d'humanité du fantôme, toute relative certes, mais dont on comprend l'intention. Premier film d'horreur maternel, "Mama" saura rajouter quelque chose dans sa terreur, une sorte de tendresse et d'empathie qui ne nous laissera pas insensible à l'histoire. Et si un film d'épouvante vous faisait pleurer?




1: Conjuring, Les Dossiers Warren, de James Wan (2013):
Personne ne saura mieux vous faire peur que James Wan. Ses ambiances sont parfaites, ses timings excellents. Un vrai savoir-faire qui pourrait tendre à se répéter un peu par moments. Peu importe "The Conjuring" est un peu l'apothéose actuel du film de possession. Plus cohérent qu'"Insidious 2", plus maîtrisé, il saura à coup sûr faire hérisser le moindre poil de votre anatomie. N'oubliez pas d'éteindre la lumière. Bon courage... Et faites de beaux rêves...




mercredi 29 octobre 2014

Quicktest Musique !






- Kavinsky - OutRun (2013):
Un truc me dérange chez Kavinsky. Comment un artiste peut être si nettement estampillé "cool" en ayant montré si peu de choses? C'est un premier album, certes, mais cela commence à se savoir que le mec tourne avec les mêmes morceaux depuis 2006. Alors, Kavinsky, précurseur dans le revival 80's ou opportuniste qui attend son tour et l'exploite au maximum? Musicalement, c'est fun, kitsch, parfois bien foutu, souvent redondant aussi. On sera quand même quelques uns à ne pas pouvoir se contenter de ça. La suite, si suite il y a, nous en dira plus sur l'état d'esprit du bonhomme.

11/20





- Gesaffelstein - Aleph (2013):
Encore un DJ producteur français, mais dans un style bien différent. Dix ans de moins, un son moderne, tranchant, agressif parfois. Il sait aussi se faire subtil et établir des ambiances vraiment travaillées. Le tout est par contre très clinique, ses conceptions sonores sont bluffantes, mais l'on pourra par moments regretter ce côté aseptisé. "Aleph" reste impressionnant, pas étonnant que le jeune Lyonnais se soit déjà imposé comme une pointure du paysage électronique français.

14/20




mercredi 22 octobre 2014

Top 5: Femmes ... Vraiment Fatales ...





Il est temps de parler franchement. Le sexe fort, le sexe faible, tout ça, à votre place, je n'y croirais pas trop. J'ai vu "Gone Girl" au cinéma hier soir, et cette histoire de femme kidnappée m'a inspirée ce petit Top 5. Les femmes sont pour moi souvent une grande source de respect et d'inspiration. Mais je ne me leurre plus depuis longtemps, on respecte parfois ce que l'on craint, et les femmes, sous leur apparence fragile, ne doivent pas être sous-estimées. Elles peuvent même être dangereuses. Vous ne me croyez pas? Quoi de mieux que la vérité cinématographique pour le démontrer...



- 5: "Liaison Fatale" d'Adrian Lyne: 
Michael Douglas est un a(i)mant à problèmes. Particulièrement avec les femmes. Avant "La Guerre des Rose" et "Harcèlement", il aurait dû apprendre de ses erreurs grâce à "Liaison Fatale", où une de ses rencontres extra-conjugales va simplement détruire sa vie. Là où "Gone Girl" et Fincher en profitent pour égratigner les médias et la société toute entière, Adrian Lyne fonce droit devant et donne dans le thriller creepy, transformant Glenn Close en cauchemar au féminin.




- 4: "Audition" de Takashi Miike: 
Dans les pays asiatiques, les femmes sont supposées plus dociles. J'aurai pu taper dans "Battle Royale", mais Yamazaki dans "Audition" m'a toujours fasciné. Rien dans son personnage ne peut nous faire penser qu'une déferlante de folie va s'abattre sur le personnage principal. Et le créneau de la douce Yamazaki, c'est la torture... Désolé Aoyama, mais tu n'avais apparemment pas le droit à l'erreur... Y'a plus qu'à serrer les dents...





-3: "Basic Instinct" de Paul Verhoeven: 
Ce bon vieux Michael... Il n'a toujours pas compris. Et cette fois, on ne lui jette qu'à moitié la pierre. Là où les deux cintrées précédentes agissaient par passion, respectivement chaude et froide, la Catherine sait exactement ce qu'elle fait. Elle a notamment bien compris le pouvoir de la chair sur le sexe dit fort, et use de son corps et de son cerveau pour manipuler son monde. Flippante. Mais fascinante...




- 2: "Misery" de Rob Reiner: 
Et puis, il y a les vraies cinglées. Celles qui ne se rendent même plus compte de la folie, de l'obsession qui les habitent. Et pour montrer que la beauté n'est pas une arme obligatoire, j'ai choisi Annie Wilkes. Son côté quelconque, presque normale, nous prend à défaut, et quand on commence à se méfier, il est bien trop tard et on se retrouve attaché à un lit à se faire défoncer les chevilles à la masse! Enfin, moi ça ne m'est jamais arrivé. Mais méfiance quand même...




- 1: "Kill Bill" de Quentin Tarantino: 
On finira par l'ange vengeur par excellence, Beatrix dans Kill Bill. J'avais le choix dans la filmographie de QT, grand amateur de vengeance, et de revanche féminine en particulier ("Jackie Brown", "Boulevard de la Mort" ou "Inglorious Basterds"). Mais la meilleure arme de la femme est justement de faire croire qu'elle laisse le pouvoir. La Mariée a été sous-estimée. Et la centaine de personnes qui s'est dressée entre elle et Bill y ont laissé leur vie. Mais un ange reste un ange. Le mystère, qu'il tende vers le danger ou pas, est suffisamment fascinant pour attirer, et encore plus quand il se mêle à la beauté. Je vous aurais bien prévenu... Elles auront notre peau...