mercredi 20 février 2013

Quicktest Ciné!





- Hunger Games (2012) de Gary Ross, avec Jennifer Lawrence et Josh Hutcherson:
Le contraste entre les thématiques primitives et futuristes donnent lieu à un univers intéressant et plutôt bien foutu. Jennifer Lawrence assure et porte le commencement de cette saga sans aucun mal. Seul bémol pour les plus cinéphiles, il sera difficile de ne pas faire le rapprochement entre l'histoire de Hunger Games et celle de Battle Royale. Le côté grand public en plus.

14/20

- Un Heureux Evènement (2011) de Rémi Bezançon, avec Louise Bourgoin et Pio Marmai:
Ce film risquera de ne pas parler qu'aux femmes enceintes ou en âge d'avoir des enfants. Il est suffisamment bien écrit pour parler aux autres spectateurs, et on aura tous quelque chose à penser ou à dire sur la véracité des propos. Un beau film, bien écrit donc, et bien interprété. Louise Bourgoin s'impose en tant qu'actrice, définitivement.

15/20

- Crazy Stupid Love (2011) de John Requa et Glenn Ficarra, avec Steve Carell et Ryan Gosling:
Une romcom sympathique, mais un peu trop longue, parasytée par des sous-intrigues inutiles, voire agaçantes. On passe tout de même un bon moment grâce au duo Carell-Gosling, dans des registres un peu différents de ce qu'ils font d'habitude, plus sérieux pour le premier, et sex-symbol assumé pour le second.

12/20

- The Dictator (2012) de Larry Charles, avec Sacha Baron Cohen et Anna Faris:
J'aime bien Sacha Baron Cohen, mais j'ai du mal avec ses films. Excellent en tant qu'acteur ou en comique de situation, il tombe souvent dans le lourdingue et le vulgaire dans ses propres créations. Pourtant, ce film est le premier où il remplit à mes yeux son contrat, c'est à dire nous faire rire! Malgré, toujours, quelques lourdeurs.

12/20

dimanche 17 février 2013

Live Report: The Joy Formidable, Maroquinerie, Paris, 12-02-2013





Pour ce premier concert en 2013, j'avais tout simplement rendez-vous avec l'un de mes groupes préférés du moment dans ma salle de concert parisienne favorite. En gros, le programme d'une soirée idéale! Malgré quelques difficultés pour arriver (à quand un arrêt de métro "Maroquinerie"?!) et un retard habituel, c'est quasi frigorifié que je pénètre dans la salle. Mon corps et mon âme allaient vite être réchauffés par une bien agréable ambiance indé anglo-saxonne: ça parle anglais un peu partout et Biffy Clyro squatte les platines en attendant nos chers amis gallois. On n'est pas bien là?

Ce coup-ci, je n'ai même pas vu la couleur, même pas entendu la moindre note de la première partie, We Are Animal. A ce niveau, 2013 risque de rester dans la continuité de 2012. En attendant la suite, direction le stand pour acheter le dernier album des gallois, difficile à trouver dans le commerce. 10€ bien dépensés au vu de la qualité de l'opus. Celui-ci arrive à se placer au niveau du précédent, avec une évolution intéressante vers la maturité. Il est difficile pour moi d'être totalement objectif envers ce groupe, tant le rapprochement peut être facilement fait avec le mien. Mais je le suis suffisamment pour affirmer que ce mélange de rock dur et de mélodies féminines et aériennes est assez rare d'abord, et assez intéressant de l'autre, pour aspirer à être davantage reconnu. Pourtant, le succès reste discret pour l'instant, même si, en ce qui nous concerne ce soir, la Maroquinerie n'est pas loin d'être pleine. Comme on dit, le rock gallois ne s'est pas fait en un jour...

Quand le trio monte sur scène, on apprécie la qualité sonore de la Maro. Les 3 ont en effet un son assez difficile à cerner, avec un son tantôt lourd tantôt bruitiste, Ritzy optant pour la config Fender + Fender (ça me rappelle quelqu'un...). Pourtant, l'ensemble basse-guitare envoie bien, le chant est clair, la batterie attaque sévère, tout ce qu'il faut pour donner la meilleure impression des nouveaux titres du combo, et un bon mur du son au passage. Des déjà classiques "This Ladder Is Ours" et "Cholla" à la perle acoustique "Silent Treatment", en passant par "Little Blimp" ou "Maw Maw Song", on découvre ce deuxième opus en live, ainsi que la puissance et les mélodies de Ritzy et Rhydian, et la précision de Matt. Ce que l'on découvre aussi, même si cela ne m'a pas surpris plus que ça, c'est leur gentillesse. Même si Ritzy fout la trouille quand elle ouvre grand les yeux :) , les trois sont adorables avec leur public, parlent, sourient souvent et s'amusent sincèrement. La chanteuse nous rappellera qu'ils marchent ce soir sur les traces de leur passé, puisque c'est dans cette même salle qu'a eu lieu le premier concert du groupe avec Matt, et donc tous les 3. Le tout accompagné d'anecdotes sympathiques et d'interactions avec le public. Les "tubes" du premier disque seront également joués pour notre plus grand plaisir, ainsi qu'un titre encore plus ancien, extrait d'un vieil EP. En tout, on a eu droit à 1h20 de bonne musique et de bonne humeur. Un excellent moment, pour nous et, je l'espère, pour eux aussi!

The Joy Formidable est typiquement le genre de groupe qui mettra je ne sais combien d'années à se faire connaître en France, si tant est qu'il y arrive. Mais à l'instar de Biffy Clyro, à force de persévérance, on se rendra peut-être compte que le rock peut apporter autre chose que ce qu'on lui connait dans ce pays, c'est à dire pas grand chose. Le trio gallois est un groupe plus qu'intéressant, différent et tout à fait recommandable pour peu qu'on ait le courage de lui laisser sa chance sur plus d'une seule et unique écoute. Un bon concert en tout cas, en espérant les revoir bientôt!





samedi 16 février 2013

Quicktest Ciné!





- Un Jour (2011) de Lone Scherfig, avec Anne Hathaway et Jim Sturgess:
Parfois drôle, ce sont surtout la romance et le drame qui se mêlent pour mieux nous émouvoir. Pas sûr que cela fonctionne pour tout le monde, mais l'ensemble est suffisamment bien troussé. Dommage que la combinaison des deux acteurs ne soit pas optimale, Sturgess semblant (forcément) un peu en dessous par rapport à Miss Hathaway. Bon film quand même.

13/20

- Mes Meilleures Amies (2011) de Paul Feig, avec Kristen Wiig et Rose Byrne:
Kristen Wiig est, parait-il, la nouvelle perle de la comédie américaine. Elle est plutôt drôle en effet, mais cela ne sauve pas le film. Faire du Apatow au féminin n'apporte pas pour autant de la subtilité, surtout quand la réalisation est confiée à un homme. Plaisant mais un peu long, avec quelques passages marrants, et rien de plus...

11/20

- Comment Tuer son Boss? (2011) de Seth Gordon, avec Jason Bateman et Jennifer Aniston:
Toujours dans le style Judd Apatow, cette comédie ne fait mouche qu'à quelques trop minces reprises. A voir pour les boss plus que pour les premiers rôles. Jennifer Aniston, Colin Farrell et Kevin Spacey sont excellents, et font clairement de l'ombre au trio de tête, inconsistant.

10/20

- Colombiana (2011) d'Olivier Megaton, avec Zoe Saldana et Michael Vartan:
Cette production Besson avait plutôt bonne réputation. Mais en fait, on retrouve toujours le même format, la même musique, le même personnage principal de femme à la fois forte et fragile que d'habitude. Pas mauvais en soi, mais tellement déjà vu. Autant revoir "Le Cinquième Elément"...

10/20

mercredi 13 février 2013

Et l'Homme... Créa le Robot - Musée des Arts et Métiers (Paris)





Beaucoup de choses m'intéressent. Vraiment beaucoup. Du coup, il serait un peu compliqué pour moi de voir toutes les expositions parisiennes. Celle-ci ne faisait pas forcément partie de ma top seeing-list, mais une invitation (merci The Creator's Project!) m'a permis d'y aller ce dimanche. Et vu que l'expo est assez courte (entre 30 et 45 minutes), j'en ai profité pour visiter la permanence du musée des Arts et Métiers. Et au passage réveiller, si tant est qu'elle en avait besoin, ma fibre scientifique. Voici mon compte-rendu d'un endroit à voir absolument!


Ce sont Robbix et Robbixa (que vous apercevez sur l'affiche) qui accueillent les visiteurs. De quoi installer d'entrée la fascination, mais aussi le trouble. Ces deux animatronics discutent, nous regardent, et leur interaction, bien que programmée, nous renvoie forcément à l'humanité relative mais croissante de la création robotique. Pour les croyants, Dieu créa l'Homme à son image, et c'est tout logiquement de la même façon que l'Homme crée le robot. Mais avant de nous proposer des réflexions à son sujet, l'exposition nous le présente chronologiquement, des systèmes mécaniques des ingénieurs égyptiens, puis grecs, à l'automate du 18ème siècle, jusqu'à l'invention de la cybernétique au siècle dernier. Un voyage passionnant, montrant que l'idée de la robotique ne date pas d'hier, qu'il s'agisse de jouets, d'horlogerie ou de modèles de fabrication industrielle. On pense également au problème du nucléaire, sujet bien d'actualité après la catastrophe de Fukushima, et des tâches allouées aux robots quand l'intégrité physique des hommes est mise à mal. L'autre axe fort de cette évolution est la découverte de mondes inconnus, qu'ils soient abyssaux ou spatiaux. Sujet également d'actualité puisque le rover Curiosity est arrivé sur Mars et a commencé ses premiers forages il y a quelques jours!





Se posent ensuite certaines questions passionnantes. Certains types de robots sont construits pour la défense nationale ou pour la médecine. Des exosquelettes, des prothèses mais aussi des créations plus poussées soulevant le problème de l'intelligence artificielle. La réflexion est amenée un cran plus loin, et la peur aussi, souvent liée à nos expériences cinématographiques. Cette peur d'une création humaine qui pourrait lui glisser entre les doigts et lui échapper. Vaste débat, auquel l'exposition ne répond pas vraiment, si réponse il y a, préférant rester dans un contexte ouvert à tous. Mais les questions sont tout de même posées, lui permettant d'être appréciée à des niveaux différents, et d'être autant adaptée aux familles avec enfants qu'aux adeptes de science-fiction. C'est tout logiquement que l'exposition se termine avec un lien logique avec le cinéma, présentant des robots célèbres du septième art. Certains sont des répliques, d'autres des originaux, comme ce modèle R2D2 utilisé sur le tournage de "Star Wars"!




Une exposition de qualité donc, mais un peu courte, ce qui m'a conduit à vouloir prolonger la visite par la permanence des Arts et Métiers. Et bien m'en a pris, puisqu'il suffit apparemment de dépenser 6,50€ pour voyager dans le temps. Car la qualité des machines et des instruments présentés nous envoient à travers les époques avec une facilité déconcertante. Des simples étalons ou instruments de mesures, servant aux commerçants et dans la vie de tous les jours, aux machines plus abouties dont les plus grands scientifiques se sont servies pour leurs découvertes, on passe une grande partie de la visite la bouche ouverte, béat devant tant d'ingéniosité, de travail de précision ou, tout simplement, de beauté. Le patrimoine scientifique et technique présent dans ce musée est grandiose et risque de ne pas plaire qu'aux adeptes de science et d'histoire.




Les différentes ailes du bâtiment sont associées à des thèmes, que sont les instruments scientifiques, les matériaux, l'énergie, la mécanique, la construction, ou encore la communication. De quoi avoir une vision approfondie de l'évolution technique de ces domaines à travers l'histoire. Et quand on pense que la fin de la visite est proche, on se reprend une nouvelle claque dans l'escalier qui mène au rez-de-chaussée. L'incroyable machine volante de Clément Ader trône telle une chauve-souris au milieu de ce superbe morceau de bâtiment, nous ramenant à la fin du 19ème siècle et à la conquête du ciel. 





Cette machine sensationnelle introduit donc la dernière partie de la permanence, les transports. C'est du moins ce que l'on croit, puisqu'il reste encore l'église. Qui se révèle être en fait une sorte d'apothéose. On se demande bien si cela est possible, mais outre l'endroit, magnifique, on se retrouve nez à nez avec des pièces majeures de l'histoire, et notamment le célèbre Pendule de Foucault! On contemple son mouvement hypnotique mais aussi ce génie scientifique qui fait de cette machine à la fois une énigme et une référence du monde scientifique. Dans cette collégiale Saint-Martin des Champs, se trouvent également d'anciennes voitures, et l'avion de Blériot. En parler devient anecdotique tellement ces engins historiques doivent être vus en vrai. Et surtout dans un cadre d'une telle beauté.





Comment ne pas vous conseiller de visiter au moins une fois le musée des Arts et Métiers... Et je dis bien au moins, car le nombre de trésors au mètre carré est assez hallucinant, et invite à des visites multiples, au même titre que le Louvre ou que le musée d'Orsay. Adapté aux curieux comme aux familles, on est en présence d'un patrimoine incroyable, à protéger et à soutenir. Quand on parle d'exposition, il est certain que l'on pense d'abord aux peintures. Mais cette permanence vous permettra de varier les plaisirs et saura vous faire voyager à travers les âges pour une somme très modeste. Et vu que l'expo sur les robots est également qualitative, n'hésitez pas à y aller dans les prochaines semaines pour faire d'une pierre deux coups!





dimanche 10 février 2013

Quicktest Musique





- LCD Soundsystem - LCD Soundsystem (2005):
Dès le premier album, James Murphy nous enivrait déjà avec ses rythmes électro minimalistes, répétitifs et hypnotiques. La différence se fait peut-être par la facette rock du combo qui était alors plus proche du punk que du son en The. Cela se voit encore plus si vous possédez ou écoutez la fortement conseillée version 2 cds de cet album éponyme. Un succès mérité.

14/20




- Citizens! - Here We Are (2012):
Cet album est apparu dans de nombreux classements des meilleurs albums de l'année 2012. Pourtant, ce jeune groupe écossais aux mélodies pop beaucoup trop sucrées ne fait même pas à moitié mouche. Produit par le leader de Franz Ferdinand, le chant, tour à tour attachant ("Love You More") et agaçant ("Reptile"), repousse l'instrumentation dans une discrétion à la limite de la transparence. Bof bof...

09/20