lundi 7 novembre 2011

Live Report: Festival des Inrocks: Friendly Fires, Miles Kane, ..., Cigale, Paris, 05-11-2011





Comme quoi, je peux encore m'étonner moi-même. Me voici un samedi soir au festival des Inrocks! Vous l'aurez compris, les Inrocks d'habitude, c'est pas ma tasse de thé. Ni magazinement parlant, ni musicalement, ni au niveau de l'état d'esprit. Il ne faut jamais généraliser en tout cas, surtout que là, Friendly Fires est en tête d'affiche. Un groupe que je ne connais que peu finalement, mais le peu que je connais m'a bien interpellé. De là à aller au concert? La décision a été prise il y a bien longtemps en tout cas (billet acheté au mois de mai) car la date fût rapidement complète. Alors déception ou confirmation?


Le festival des Inrocks, en tout cas, a le grand mérite de présenter pendant une semaine des soirées regroupant 4 ou 5 concerts pour moins de 30 euros. Axé sur la découverte de nouvelles sensations dirons-nous, on a donc de quoi généralement passer une bonne soirée. Le concert de samedi ne déroge pas à la règle, 5 groupes, début des hostilités à 17h30. Dommage pour moi, qui finit le travail à 20h15... Je n'ai pas vu la couleur de la 1ère partie, ni de Morning Parade. J'ai dû entendre facilement 30 secondes de Foster The People, la nouvelle "révélation" pop du moment. Les ayant vu au Live de la Semaine sur Canal + il y a quelques semaines, leurs mélodies ont la bonne idée de prendre un peu d'ampleur en concert. Les quelques instants aperçus de "Pumped Up Kicks", leur maxi tube, confirmaient cette impression, mais difficile bien sûr de se faire une idée.


Le but de ma soirée était de toute façon de voir au moins Miles Kane et Friendly Fires. Parlons donc du nouveau prodige anglais, ancien leader des Rascals et compagnon d'Alex Turner des Arctic Monkeys dans The Last Shadow Puppets. Vu également dans le Live de la Semaine il y a peu, le jeune homme sait haranguer la foule, propose des compos efficaces, dans un esprit post Oasis très prolétariat anglais. Rien d'extraordinaire. Sauf qu'en général, un concert qui n'a rien d'extraordinaire peut vite ennuyer. Bah pas là. L'ami Miles a peut-être joué 45-50 minutes et pas d'ennui à l'horizon. La preuve donc que ses chansons sont un peu au dessus de la moyenne, surtout en live, aidées qu'elles sont par la (relative) patate du quatuor. Quelques titres sortent du lot, "Inhaler" ou encore "Come Closer" finissant par mettre tout le public d'accord. Et vu que le jeune briton semble en plus fort sympathique, j'en ressors du coup avec un avis positif, même s'il m'en faudra un peu plus pour être conquis sur disque.


Et puis vint Friendly Fires. Efficace, entraînant, dansant, pop dans le sens noble du terme. Rapidement, les qualités rythmiques du combo nous envoûtent. Certains riffs funk se mélangent à l'electro pour donner une sorte de disco ultime. Le côté aérien nous rappelle que nous sommes dans une sorte de rêve, et le chanteur se paie en plus le luxe de bien chanter en live. Ca tourne, ça danse, ça envoie, le tout dans une atmosphère onirique propre au combo anglais. Petit coup de chapeau au batteur, vraiment très bon, et avec un joli maillot de l'équipe de France. Oui, la marinière. Par contre, attention au chanteur, dont les déhanchés, plus que communicatifs je l'admets, n'étaient pas des plus virils. Je n'avais pas vu ça depuis The Mars Volta en fait! Je plaisante évidemment, Ed MacFarlane a été excellent, et comme je l'ai dit, a insufflé à tout le monde l'envie de bouger son corps. Un très bon concert des Friendly Fires donc! Concluant de la meilleure des manières une soirée des plus agréables, même si le début fût fortement tronquée en ce qui me concerne. Merci les Inrocks, et qui sait, peut-être à l'année prochaine!

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