jeudi 6 février 2014

Quicktest Ciné!





- Gravity (2013) d'Alfonso Cuaron, avec Sandra Bullock et George Clooney:
Sans conteste l'événement SF de 2013, "Gravity" mérite largement son succès et sa réputation tant l'immersion spatiale est totale. Bien sûr, il sera conspué pour son manque de fond si on le compare à "2001, L'Odyssée de l'Espace". Argument irrévérent à mes yeux, vu que "Gravity" n'a aucune prétention métaphysique. C'est un film fait pour le cinéma, pour la 3D, pour le plaisir d'en prendre plein les yeux. Et s'il n'est pas aussi intellectuel que le Kubrick, cela ne veut pas dire pour autant que Cuaron n'y a pas caché quelques éléments de réflexion. A voir et à revoir, maintenant que la ferveur est retombée.

16/20

- La Cage Dorée (2013) de Ruben Alves, avec Rita Blanco et Joaquim de Almeida:
Il n'a pas de cliché sans feu. Si cette expression n'existe pas, je l'invente de ce pas. Ce film sur la communauté portugaise en est le meilleur argument tant les stéréotypes s'enchaînent. Pourtant, je mets au défi quiconque ayant des origines lusitaniennes de ne pas reconnaître plein de choses dans ce film. Le cliché bascule du coup dans la nostalgie et le plaisir qui vient avec est loin d'être anodin.

12/20

- Les Mondes de Ralph (2012) de Rich Moore:
Prometteur sur le papier, ce Disney s'avère être un grosse déception pour les amateurs de jeu vidéos. Malgré les nombreux et succulents featurings, le film manque cruellement de personnalité, à l'image du personnage principal, sympathique au demeurant. Il remplit quand même le cahier des charges des non gamers, grâce à quelques jolis moments graphiques, mais ne restera pas pour autant dans nos mémoires vives.

11/20

- Des Hommes Sans Loi (2012) de John Hillcoat, avec Shia LaBeouf et Tom Hardy:
La Prohibition est une période de l'histoire américaine qui peut se révéler très cinématographique lorsqu'elle est bien mise en valeur. C'est le cas ici, où John Hillcoat nous distille une ambiance enivrante, notamment grâce à des excellents acteurs, avec leurs mines patibulaires et leurs accents à couper au couteau. Un bon film.

14/20

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