dimanche 26 février 2012

Quicktest!




- Pina (2011) de Wim Wenders:
Plus un documentaire qu'un film, le dernier Wenders est une belle ode à la danse, au mouvement et au corps. Et bien sûr un bel hommage à cette grande dame qu'était Pina Bausch. Les musiques et les images se marrient parfaitement pour donner des tableaux magnifiques. Pour le coup, voilà un film que j'aurais aimé voir en 3D!


14/20


- Le Stratège (2011) de Bennett Miller, avec Brad Pitt et Jonah Hill:
Un très bon film sur le sport, qui réussit à sortir du carcan de son thème principal, grâce à une excellente mise en scène de cette histoire vraie. On est touchés et admiratifs de ces personnages qui ont changé la face d'un sport. Les amateurs de base-ball adoreront, et il y a de grandes chances que les autres aussi!


15/20


- La Piel Que Habito (2011) de Pedro Almodovar, avec Antonio Banderas et Elena Anaya:
Un bon Almodovar, qui traite de manière différente, plus sombre et plus sérieuse, ses thèmes de prédilection habituels. Originalité dans la forme mais pas dans le fond donc. A voir quand même, notamment pour retrouver un grand Banderas.


11/20


- Le Moine (2011) de Dominik Moll, avec Vincent Cassel et Déborah François:
Une bonne surprise! La réalisation particulièrement réussie retranscrit très bien le mysticisme religieux et nous happe en quelques minutes, pour ne presque plus nous lâcher. Presque, car il sera dommage que le récit manque un peu d'action, pour mettre un peu de relief dans cette belle démonstration.


12/20

vendredi 24 février 2012

Of Montreal - False Priest (2010)




Of Montreal est un groupe américain formé en 1996, originaire d'Athens en Géorgie. Derrière le groupe se cache surtout Kevin Barnes, créateur, compositeur en chef et véritable leader du projet. "False Priest" est son 10ème album et autant vous prévenir tout de suite, il n'est pas facile d'accès. Il faudra vous armer de patience (ou de substances illicites) si vous voulez entrer dans l'univers coloré, dirons-nous, du combo. Mais cela en vaudra la peine, promis!


Les premières écoutes sont donc assez déstabilisantes. Un morceau d'ouverture 70's à tendance prise de produits de l'époque qui fait voir la vie de toutes les couleurs, une voix de tête plutôt agaçante, des changements de tonalité incessants... On ne voit ni queue ni tête dans tout ça, et l'on se demande où l'on a mis les pieds. Ca part dans tous les sens, tous les styles et la singularité et la richesse des arrangements en rebuteront plus d'un. Puis, quelques mélodies commencent à nous interpeller , comme celles de "Enemy Gene" ou "Like A Tourist", des titres qui nous donneront l'envie de persévérer. Et comme souvent dans ce genre de disques, les parties s'assemblent, telles les pièces d'un puzzle musical. Et tout finit par devenir évident. Le talent de ce mec nous éclabousse et on se demande comment tant d'idées peuvent sortir d'un même cerveau. Surtout dans des styles aussi différents.


Dans l'absolu, "False Priest" pourra être classé dans la pop psychédélique, assez années 70 dans l'esprit donc. Un peu de rock, un peu de funk, du disco. Et pourtant, le tout est produit de façon très actuelle, pas du tout rétro. L'ambiance générale bien que typée est souvent habillée d'electro. De ce fait, on peut vraiment être admiratif de la production de cet album, car tous les styles s'entremêlent sans se dénaturer et ce 10ème effort est tout à fait cohérent artistiquement. L'ensemble est en tout cas beaucoup trop bigarré pour être classé et le terme de pop psyché finira par aller comme un gant à "False Priest".


Il faudra donc pas mal d'écoutes pour entrer dans ce monde haut en couleurs. Mais cela vaut-il la peine de persévérer? La réponse est oui. 100 fois oui. Au vu du EP  sorti fin 2011, Of Montreal ne semble pas du genre à proposer  la même chose à chaque sortie. Je ne m'engagerai donc que pour ce "False Priest", car je ne connais pour l'instant pas le reste de leur discographie. Mais il y a tellement d'idées, tellement de bonnes choses dans ce disque, qu'il est difficile de ne pas considérer Kevin Barnes comme un génie de la musique. Barré, lunaire, sûrement dans un monde différent du nôtre, mais génial quand même. La réponse est donc vraiment oui, d'autant plus que, bien que difficile d'accès, cet album est un album positif de prime abord, et on pourra s'appuyer sur des titres dansants comme "Sex Karma", ou moins complexes comme "Famine Affair" ou "Coquet Coquette" pour pénétrer cet univers.


En résumé, voici un album compliqué d'un groupe pas forcément accessible, emmené par un leader bien barré. Tout un programme. Mais un programme que l'on ne voit pas fréquemment, heureusement dans un sens, et qui mérite le détour. Cet album saura plaire aux plus blasés, aux plus drogués (j'y reviens encore, désolé, mais je ne peux m'empêcher de voir des effets visuels à la "70's Show" à l'écoute de certains titres!), et il plaira surtout aux plus ouverts d'esprit. Car un tel patchwork musical ne peut être qualifié de digeste dans l'absolu. Comme une exception dans le monde musical, Of Montreal ne saurait quand même être considéré autrement qu'à sa juste valeur.


16/20


samedi 18 février 2012

Live Report: Orelsan, le Sax, Achères (78), 17-02-2012




(Poum Tch - Poum Tch) Ouais gros. (Poum Tch - Poum Tch) Live report. (Poum Tch - Poum Tch) Deux zéro un deux. (Poum Tch - Poum Tch) En mode rap de banlieue... Ok j'arrête, je ne suis pas crédible. Oui, je suis allé voir un concert de rap en banlieue. Mais c'était Orelsan, et c'était à Achères, dans les Yvelines! Mais quand même, y'a toujours cette appréhension nourrie en partie de clichés qui nous fait demander si on fait bien de garer notre voiture dans ce parking plein de ... voitures... Jusqu'au moment où on arrive devant la salle et qu'on se rend compte que le public est constitué du collège ou du lycée du coin! Ca devrait aller. Et l'entrée dans cette belle salle du Sax confirme cette impression, avec sa petite fosse et ses espèces de gradins avec des fauteuils rouges de ciné, avec les parents et les enfants déjà installés... Mode vieux activé!


20h30, début du concert annoncé. 20h35, la première partie est déjà sur scène. C'est cool la banlieue. Zyfa et S1ndrome balance un rap très classique mais plutôt efficace. Ce style de musique est tellement balisé que, si l'on excepte la grosse prod', il ne paraît pas si compliqué de rivaliser avec les grands. Sauf que Zyfa et S1ndrome ne se prennent pas pour ce qu'ils ne sont pas. Ils sont sympas et dédicacent des chansons à leur maman. C'est ça le 7-8 gros, nous on a des rappeurs mignons! Une bonne première partie!


Orelsan débarque et la mise en scène prend forcément une autre dimension. On ne vient pas à un concert de hip hop pour les orchestrations, il faut donc donner aux gens un peu de show. Et force est de reconnaître que l'imagination et les idées sont là, et on adorera les musiciens à tête de lapin, le buzzer à mauvaise idée, Aurel et Gringe qui servent du coca aux rangs de devant ou le Cupidon du ghetto. Pas une seconde d'ennui, et l'excellente partie electro-boite de la night à la Toxic Avenger nous a presque fait regretter d'être assis! Musicalement, le son est très bon (bah oui, on est toujours en banlieue!), et quel plaisir de ne pas subir un Dj set. Les titres sont ré-arrangés pour le live, avec un batteur pour accompagner DJ Skread, un gratteux-bassiste, un claviériste. Avec une belle synergie de groupe, tout le monde semble s'amuser et le public passe forcément un bon moment.


Bien sûr, Orelsan, n'est pas un gangsta plein de muscles et ultra-charismatique. Pas très grand, assez maigre, il bouge son corps n'importe comment et ce sont ses textes qui font la différence. On apprécie le premier, le deuxième ou le 27ème degré selon le titre et l'on ne peut que s'incliner devant la puissance émotionnelle de certains titres, comme "La Petite Marchande de Porte-Clés" et surtout l'incroyable "Suicide Social". Et malgré une soirée "entre potes", bien fun, Monsieur Aurel a le culot de terminer son concert avec ce titre. Histoire de nous plomber le moral? Non, plutôt de laisser un doute dans nos esprits, de nous faire cogiter un petit peu. On voit là toute l'étendue de sa palette, et le triple combo mec normal-déconneur-vrai rappeur fait obligatoirement mouche. Respect. Et merci pour ce très bon concert!


Retour à la dure réalité de banlieue. Les lumières se rallument, des gosses de huit ans dorment, allongés sur les sièges de devant. La voiture est intacte mais on est au moins à dix minutes de la maison. Et Laeti qui ne nous a pas apporté notre boisson chaude. Chienne de vie... J'arrête mes bêtises, vous l'aurez compris, être un vieux de 34 ans dans les Yvelines, c'est pas si mal que ça!



dimanche 12 février 2012

Quicktest du dimanche!





- Les Autres (2001) d'Alejandro Amenabar, avec Nicole Kidman:
Ce n'est pas la première fois que je vois ce film, qui a une réputation carrément positive. Je suis toujours resté sceptique et je le suis encore. Les acteurs sont vraiment moyens, Nicole Kidman en tête, et même si l'histoire n'est pas mauvaise, le film n'a d'original que sa fin, et malheureusement pour lui, "Sixième Sens" était déjà passé par là...


09/20


- La Guerre des Mondes (2005) de Steven Spielberg, avec Tom Cruise et Dakota Fanning:
Là, pour le coup, c'est l'inverse. Je n'avais pas été convaincu la première fois que je l'avais vu, notamment à cause de sa fin un peu expédiée. Pourtant, avec sa photographie volontairement terne et ses scènes dures, parfois choquantes, on a ici l'un des films d'invasion les plus sombres et les plus réalistes jamais sortis. Un très bon Spielberg!


15/20


- The Artist (2011) de Michel Hazanavicius, avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo:
Un bel exercice de style, de bons acteurs, une excellente musique. Tout est parfait dans la forme, et on saluera la prise de risque de faire un film "concept", chose plus que rare dans le cinéma français. Maintenant, le plaisir s'avèrera un peu limité quand même. On ne dépasse à aucun moment le film de genre, et du coup, si les films muets vous ennuient, vous risquez fort de vous ennuyer ici aussi...


11/20


- Crimes à Oxford (2008) de Alex de la Iglesia, avec Elijah Wood et John Hurt:
Une enquête à la Agatha Christie doublée d'énigmes mathématiques, avec un poil de théâtralité. Un bon sujet mais traité de manière désordonnée. Peut-être était-ce pour coller à la conclusion du film. N'empêche que cela n'apporte rien au film, bien au contraire...


11/20

vendredi 10 février 2012

Calvin Ho / AtomicAttack





J'ai découvert cette semaine un artiste australien basé à Hong Kong du nom de Calvin Ho. Ce designer illustrateur travaille pour AtomicAttack depuis 1996, et ses talents ont servis de grandes marques comme Nike, Adidas, Nokia, Nintendo ou Microsoft. Ses montages sont vraiment impressionnants et proposent une atmosphère particulière, entre mysticisme et modernité.




J'ai particulièrement aimé ce qu'il a fait pour DC Comics et le reste de son travail est aussi à la hauteur. Vous aimez? N'hésitez à visiter son site web, juste ici.
http://www.atomicattack.com

Et vous pourrez même, si vous le désirez, suivre son actualité sur sa page facebook.
http://www.facebook.com/pages/Calvin-Ho-AtomicAttack/109410189079364



mercredi 8 février 2012

Top 5: "Let It Snow, Let It Snow, Let It Snow!"



Il a neigé un petit peu ces derniers jours. Tout est relatif, car pour un Savoyard comme moi, il est difficile de prendre au sérieux cette petite couche de 1 ou 2 centimètres. Cela fait du bien malgré tout, mais 15 ou 20 aurait été plus sympas. Je suppose que les parisiens qui m'entourent auront du mal à partager mon avis, et je vais essayer de les convaincre, grâce à ce petit Top 5 sur le thème de la neige.




- 5: "Shining" de Stanley Kubrick: Alors oui, la neige peut faire penser à l'isolement, et nourrir votre peur d'être coupé du monde. Je vous rappelle que le monde entier n'est pas une montagne, et à moins d'être en altitude (et dans ce cas, vous y êtes habitués), on ne verra pas un mètre de neige n'importe où! Peu de risques d'être complètement isolés donc, ce qui réduit la probabilité de péter une durite et promet un risque assez faible de poursuivre son enfant ou sa femme avec une hâche... Ou alors, ce n'est pas à cause de la neige, c'est que vous l'aviez mérité... ;)




- 4: "Kill Bill, Vol.1" de Quentin Tarantino: Admettez quand même que visuellement, ce petit manteau blanc va à ravir! Immaculée et pure, la neige peut rendre esthétique n'importe quel cadre ou n'importe quelle scène de vie. Une preuve? Ok. Deux filles qui se battent au sabre dans la neige, ça devient la classe! Non, je ne suis pas en train de vous inciter à essayer...





- 3: "Outcold" de Malcolm Mowbray: Une preuve avec cette petite comédie US sans prétention qu'il n'y a pas grand chose de plus fun que quelques flocons. De la classique boule, au tout aussi célèbre bonhomme, en passant par la luge, le ski, le snow, la neige nous amusera tous, quelque soit notre âge. Avec un peu d'imagination et un âge mental limité, les habitants de Bull Mountain nous prouvent cela de manière originale et bien drôle. Spéciale dédicace à Ludo!




- 2: "Batman, Le Défi" de Tim Burton: Viens-je d'entendre que voiture et neige ne font pas bon ménage? Je ne me rend pas compte désolé... En tout cas, la Batmobile n'a pas l'air d'avoir de problème d'adhérence. Ce n'est pas pour cela en tout cas que j'ai choisi ce film en numéro 2. La neige transforme l'environnement. Les paysages changent, même les plus familiers. Elle a le pouvoir de modifier notre vision des choses, au propre mais aussi au figuré. Regardez par votre fenêtre un jour de neige, et vous vous changerez les idées automatiquement. Une jolie façon d'oublier certaines choses du quotidien, et notamment une certaine routine.




- 1: "Edward Aux Mains d'Argent" de Tim Burton: Toujours pas convaincu? Cette magnifique scène finira, j'espère, le travail. La neige est magique, romantique et vous fera retrouver une âme aussi pure que sa blancheur. Et si tout ça ne vous fait pas espérer le retour de la neige pour les prochains jours, vous serez peut-être d'accord avec moi pour dire qu'il vaut mieux une température de 0° avec de la neige qu'une température de -10 ou -15° qui vous agresse dès que vous mettez le pied dehors.  Let it snow, let it snow, let it snow!!









dimanche 5 février 2012

Quicktest Ciné!




- The Thing (2011) de Matthijs Van Heijningen Jr, avec Mary Elisabeth Winstead:
Remake ou préquel? Préquel, même si le pitch sera forcément très proche de l'original. Dommage que les deux intrigues soient si similaires donc, mais on appréciera vraiment le lifting apporté à l'oeuvre de Carpenter, surtout que l'esprit de celle-ci est totalement respecté. Beau boulot!


15/20


- Dragons (2010) de Dean Deblois et Chris Sanders:
Techniquement parfait, "Dragons" fait souffler un vent frais venu du nord sur le monde de l'animation. Rien d'original dans l'absolu, mais cela fait quand même du bien. A voir en vo, pour se laisser séduire par cet incomparable accent écossais. Grrreat!


14/20


- [Rec.] (2008) de Jaume Balaguero et Paco Plaza, avec Manuela Velasco et Javier Botet:
A l'instar du "Projet Blair Witch", "[Rec.]" nous embarque, caméra au poing, dans une histoire simple mais tellement prenante qu'elle en devient terrifiante. Une nuit en enfer, qui confirme la qualité du cinéma d'horreur en Espagne. Indispensable pour les amateurs du genre!


15/20


- Real Steel (2011) de Shawn Levy, avec Hugh Jackman et Dakota Goyo:
Un film qui démarre avec une morale douteuse et qui enchaîne les clichés, les intrigues mortes-nées et les personnages insipides. On retiendra la qualité de l'animation des robots et... je crois que c'est tout. Un bon petit nanar...


06/20

samedi 4 février 2012

Quicktest musique!






- The Vaccines - What Did You Expect From The Vaccines? (2011):
Le rock des Vaccines sent bon le rock des 60's avec une touche de musique surf, remise à la page récemment par The Drums. Même si le résultat est plus que correct, avec quelques riffs sympas et quelques mélodies efficaces, je me demanderai toujours quel est l'intérêt de déterrer le passé musical. La nostalgie peut-être. Ou l'effet de mode... Seul le résultat compte, et il est ici assez correct.


11/20



- Lostprophets - The Betrayed (2010):
On connaît les qualités et les défauts des Gallois. Leur musique, véritable fourre-tout rock, hardcore, electro, hiphop, et leur maîtrise technique est contrebalancée par des mélodies parfois trop catchy. C'est le cas sur ce dernier album, mais comme toujours, on se laisse convaincre par les aspects positifs. Sans atteindre la qualité des 2 premiers albums, "The Betrayed" est un bon album de rock moderne. Et en tout cas, les Gallois restent les champions du monde de l'interlude!


13/20

mercredi 1 février 2012

Quicktest Ciné!




- Source Code (2011) de Duncan Jones, avec Jake Gyllenhaal et Vera Farmiga:
Duncan Jones s'appuie sur le thème passionnant des univers multiples pour nous livrer un habile puzzle SF, dans un esprit très K. Dick. Jake Gyllenhaal et Vera Farmiga sont comme à leur habitude exemplaires et l'ensemble fonctionne très bien. Fortement conseillé!


15/20


- The Company Men (2011) de John Wells, avec Ben Affleck, Tommy Lee Jones et Kevin Costner:
Une bonne chronique du monde du travail. C'est une vision des hommes haut placés qui est décrite ici, elle montre les limites du capitalisme, qui peut toucher différentes classes sociales. Intéressant mais peut-être un peu lent et plat.


13/20


- La Chance de Ma Vie (2011) de Nicolas Cuche, avec Virginie Efira et François-Xavier Demaison:
Une comédie française emmenée par une Virginie Efira plus que convaincante. Le reste n'est ni bon, ni véritablement mauvais, mais on a vu tellement pire dans le genre...


10/20


- Dumbo (1941) de Ben Sharpsteen:
Difficile de chroniquer un film vieux de 70 ans, devenu une référence du film d'animation! Une première partie classique, sur le thème de la différence, une deuxième partie plus dans la démonstration technique et un ensemble qui s'adressera quand même plus aux enfants. "Dumbo" mérite quoi qu'il en soit son statut de grand classique. A voir, si ce n'est déjà fait.


12/20