mercredi 3 octobre 2012

Live Report: Graham Coxon, Café de la Danse, Paris, 17-09-2012





C'est ce qui s'appelle un bon concert de rentrée! Si je ne me trompe pas, c'est la première édition du festival Eldorado, qui regroupe sur 5 jours une fine fleur de l'indépendant musical. En tête d'affiche, Graham Coxon. Bien sûr que si vous connaissez Graham Coxon. Je ne vous dirai pas ce qu'il a fait car on ne peut pas trouver un article sur lui qui ne parle pas de son passé. Mais Graham, c'est aussi une carrière solo plus que fournie puisqu'il a sorti cette année son 8ème album, "A+E", où il a incorporé des éléments électroniques dans son post-punk des familles. Ne l'ayant jamais vu sous cette forme, je peux vous dire que j'attendais ce concert avec impatience!

N'y allons pas par quatre chemins, Graham est mon guitariste préféré. Son jeu particulier est le seul qui me sidère à chaque fois, que ce soit dans Blur ou en solo. Qu'il s'agisse de son son, de ses riffs, de ses mélodies vocales, ou de ses deuxièmes voix, tout paraît original et l'alliance avec Damon Albarn à l'époque était juste une arme imparable. En solo, toutes ces différences vont déranger un peu plus et seuls les amateurs de sonorités indés vont se reconnaître dans ces chansons pas trop commerciales. En live, on flirte avec le punk au niveau de l'esprit et le post-punk et le noise au niveau des étiquettes, tout ça noyé dans cette attitude et ce flegme typiquement anglais. Accompagné de 5 musiciens, notre ami briton est plutôt à l'aise et déconne autant avec ses musiciens qu'avec le public, même si sa timidité prend souvent le dessus et certaines blagues, ou certaines phrases resteront entre lui et le premier rang. Musicalement par contre, pas de problème, le Café de la Danse, complet d'ailleurs, en prend plein les oreilles, et dans la longueur qui plus est. 21 titres seront joués, presque 1h45 de concert! De quoi se rendre compte, pour ceux qui avaient besoin, de la quantité et de la qualité du répertoire de Sir Coxon.

En tout cas, cela fait très plaisir de le voir devant une salle, petite certes, mais tout de même pleine à craquer.  Lui le premier était heureux comme tout de nous voir si nombreux. Entre les anciens fans de Blur, les amateurs de rock indés et les hypes jusqu'aux oreilles, le public parisien a enfin honoré comme il se doit le guitariste génial doublé de cet être humain attachant qu'est Graham Coxon.

Je n'ai point dit mot sur la première partie, Apes & Horses, car, vous commencez à me connaître, le boulot ne m'a pas permis d'arriver à temps pour les voir. Une très bonne soirée en tout cas, bon vent au festival Eldorado, et merci monsieur Coxon!





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