mercredi 22 octobre 2014
Top 5: Femmes ... Vraiment Fatales ...
Il est temps de parler franchement. Le sexe fort, le sexe faible, tout ça, à votre place, je n'y croirais pas trop. J'ai vu "Gone Girl" au cinéma hier soir, et cette histoire de femme kidnappée m'a inspirée ce petit Top 5. Les femmes sont pour moi souvent une grande source de respect et d'inspiration. Mais je ne me leurre plus depuis longtemps, on respecte parfois ce que l'on craint, et les femmes, sous leur apparence fragile, ne doivent pas être sous-estimées. Elles peuvent même être dangereuses. Vous ne me croyez pas? Quoi de mieux que la vérité cinématographique pour le démontrer...
- 5: "Liaison Fatale" d'Adrian Lyne:
Michael Douglas est un a(i)mant à problèmes. Particulièrement avec les femmes. Avant "La Guerre des Rose" et "Harcèlement", il aurait dû apprendre de ses erreurs grâce à "Liaison Fatale", où une de ses rencontres extra-conjugales va simplement détruire sa vie. Là où "Gone Girl" et Fincher en profitent pour égratigner les médias et la société toute entière, Adrian Lyne fonce droit devant et donne dans le thriller creepy, transformant Glenn Close en cauchemar au féminin.
- 4: "Audition" de Takashi Miike:
Dans les pays asiatiques, les femmes sont supposées plus dociles. J'aurai pu taper dans "Battle Royale", mais Yamazaki dans "Audition" m'a toujours fasciné. Rien dans son personnage ne peut nous faire penser qu'une déferlante de folie va s'abattre sur le personnage principal. Et le créneau de la douce Yamazaki, c'est la torture... Désolé Aoyama, mais tu n'avais apparemment pas le droit à l'erreur... Y'a plus qu'à serrer les dents...
-3: "Basic Instinct" de Paul Verhoeven:
Ce bon vieux Michael... Il n'a toujours pas compris. Et cette fois, on ne lui jette qu'à moitié la pierre. Là où les deux cintrées précédentes agissaient par passion, respectivement chaude et froide, la Catherine sait exactement ce qu'elle fait. Elle a notamment bien compris le pouvoir de la chair sur le sexe dit fort, et use de son corps et de son cerveau pour manipuler son monde. Flippante. Mais fascinante...
- 2: "Misery" de Rob Reiner:
Et puis, il y a les vraies cinglées. Celles qui ne se rendent même plus compte de la folie, de l'obsession qui les habitent. Et pour montrer que la beauté n'est pas une arme obligatoire, j'ai choisi Annie Wilkes. Son côté quelconque, presque normale, nous prend à défaut, et quand on commence à se méfier, il est bien trop tard et on se retrouve attaché à un lit à se faire défoncer les chevilles à la masse! Enfin, moi ça ne m'est jamais arrivé. Mais méfiance quand même...
- 1: "Kill Bill" de Quentin Tarantino:
On finira par l'ange vengeur par excellence, Beatrix dans Kill Bill. J'avais le choix dans la filmographie de QT, grand amateur de vengeance, et de revanche féminine en particulier ("Jackie Brown", "Boulevard de la Mort" ou "Inglorious Basterds"). Mais la meilleure arme de la femme est justement de faire croire qu'elle laisse le pouvoir. La Mariée a été sous-estimée. Et la centaine de personnes qui s'est dressée entre elle et Bill y ont laissé leur vie. Mais un ange reste un ange. Le mystère, qu'il tende vers le danger ou pas, est suffisamment fascinant pour attirer, et encore plus quand il se mêle à la beauté. Je vous aurais bien prévenu... Elles auront notre peau...
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